Euskal Rando balise

Balisage 2025

Le CDRP 64 a validé les binômes de baliseurs qui iront discrètement tracer début 2025 des symboles blancs et rouges sur nos sentiers. Les 4 baliseurs d’Euskal Rando, Aquilino, Frédéric, Gilbert et Pierre sont en piste.

Balisage 2024

CDRP64 a rassemblé ses baliseurs le 24 février pour lancer la saison de balisage des sentiers GR et GRT du département des Pyrénées-Atlantiques.

Gilbert et Pierre, nos deux baliseurs d’Euskal Rando, ont participé à cette journée.

Compte-rendu ici : EUR_BALISAGE_BERENX_240224

Suite à quoi, munis de leurs pinceaux, pots de peinture et binmes, nos baliseurs sont partis sur leurs secteurs et ont fait le job. Merci à eux.

Balisage_2024

NOUVEAU GR8

Le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre des Pyrénées-Atlantiques, représentant de la FFRP dans le 64 souhaite par ce document vous transmettre une information cruciale au sujet de l’un des sentiers de randonnée les plus représentatifs des Pyrénées Occidentales. En effet, trop d’informations erronées ou non mises à jour circulent encore au sujet du GR®8 et du sentier du littoral.

EUR_GR8

Bulletin Rando 64

Fermez les yeux : vous venez de terminer votre pique-nique par une lichette de poire de chez Brana (merci qui ?) les yeux balayant nonchalamment les monts et vallons qui tapissent à vos pieds le Pays-Basque, vous déployez votre papier-bulles sur la douce prairie qui recouvre le col, à peine en contrebas pour ne pas vous exposer au courant d’air, vous vous étendez tête à l’ombre et corps au soleil et, avant de vous lover dans les bras de Morphée, vous vous lancez dans la lecture rafraichissante du dernier opus du Comité Départemental 64 de la Randonnée Pédestre. Franchement, on n’est pas bien, là ?

Bonne lecture : Bulletin Rando64 mai 2023

 

Une rencontre insolite sur les sentiers de l’Ursuya

Lundi 24 avril 2023, lors de la rando apéritive précédant le repas au restaurant Ogibarnia de Macaye, le groupe de 22 marcheurs du G4 s’arrête à hauteur d’un véhicule qui venait de se garer. Le conducteur descend, ouvre la portière arrière et discute avec son passager. Puis, il s’adresse alors à moi en expliquant : « mon frère a décidé de ne pas marcher aujourd’hui, il est têtu et ne cédera pas, c’est fichu »

Il précise que son frère s’appelle Hervé, il a 33 ans, et est autiste. Pour soulager ses parents c’est lui Mathieu, son jeune frère, qui s’en occupe aujourd’hui.

Spontanément les randonneurs entourent la voiture et se mettent alors à scander « Allez Hervé, allez Hervé, allez Hervé ». Hervé reste sourd à nos appels mais voilà que tout d’un coup il sort de la voiture, et fonce tête basse sur le sentier et se met à marcher d’un bon pas.

Le groupe encadre donc Hervé sur plus de 2 kms l’encourageant quand il faiblit.

Mathieu est ravi et nous remercie. Après quelques photos c’est la séparation et Hervé a droit à des applaudissements et des félicitations de tous.

13h00 : une belle surprise attend le groupe à l’arrivée au restaurant Ogibarnia. La patronne me remet une carte postale « déposée en fin de matinée par un monsieur ». C’est un mot touchant de Mathieu.

Voici le texte :

Milesker Euskal Rando !

Milesker Huguette, Jean-Pierre et tout le monde. Une chanson de motivation, des regards bienveillants et généreux, une petite marche ensemble…

Un petit pas pour vous, un pas de géant pour Hervé. L’effet de groupe et votre joie l’ont motivé (et moi aussi). Je ne l’avais jamais vu aussi bien marcher.

Milesker eta laster arte. BIBA EUSKAL RANDO

Signé : Mathieu  

Un très bon souvenir pour tous que ce moment imprévu passé aux côtés d’Hervé et de Mathieu. Peut-être qu’un prochain jour le groupe 4 habitué à randonner sur ces sentiers de l’Ursuya aura le plaisir de recroiser ces deux sympathiques frangins d’Hasparren.

Jean-Pierre, guide du jour.

Suite : Transhumance de Mendive à Iraty le 6 mai by Mercédès

Les randos d’Euskal Rando sont parfois l’occasion de rencontres avec les femmes et les hommes qui habitent le territoire que nous parcourons. Ce fut le cas le 6 avril où le G3 a croisé la route du berger Alexandre Aramendi. Brigitte M. lui a fait la causette et nous propose le fruit de leur conversation.

Alexandre a évoqué la transhumance de son troupeau de brebis de Mendive à Iraty qui se tiendra le samedi 06 mai, dans un mois et il nous à venir transhumer avec son troupeau. Le parcours fait 23km mais, comme sur le Tour de France, l’assistance est prévue si nécessaire avec des charrettes tirées par des juments pour ceux qui ne pourraient pas effectuer le trajet complet. Le départ sera à 06h30 de Mendive (ça va piquer) pour une arrivée vers 13h à Iraty. Il est prévu ensuite de redescendre au point de départ avec un moyen de transport motorisé. A l’arrivée, un méchoui est organisé avec une participation de 22€/personne avec animations prévues notamment chants basques…
Pour de plus amples informations, on peut contacter directement le berger Alexandre au 07 88 06 41 29.

La transhumance de Mercedes.

Notre émérite randonneuse Mercedes a écouté la voix d’Alexandre et a transhumé le 6 mai. Elle n’a pas reculé devant l’épreuve aussi rude que la traversée des Alpes par Hannibal : 22 kms pour 1300m de dénivelé derrière 390 brebis et 12 juments. Bravo à elle d’avoir porté aussi haut, aussi loin et aussi authentiquement l’étendard d’Euskal Rando. Voir les photos dans l’Espace Membres.

Sports de pleine nature & pastoralisme : comment cohabiter ?

Bernard DUPONT, Président du Centre Nelson Paillou, Laure LABORDE, conseillère départementale et déléguée aux activités de pleine nature et tourisme ainsi que les comités sportifs de pleine nature des Pyrénées-Atlantiques, la FFRandonnée, la FFCAM, la FFSpéléologie, la FFME, la FFCK et le CDOS 64 vous convient à participer à une conférence sur le thème « Sports de pleine nature & pastoralisme : comment cohabiter?» le :

Mardi 25 AVRIL 2023 à 18h30 au Centre Nelson Paillou à Pau

Les comités départementaux sport de nature invitent à se questionner sur le partage des espaces montagnards entre les différents usagers (randonneurs, alpinistes, bergers…).

La conférence sera animée par les techniciens des comités sports de pleine nature du Centre Nelson Paillou avec la participation du l’Agence Départementale du Tourisme 64, la Pastorale Pyrénéenne, la Chambre d’Agriculture 64 et le témoignage d’un berger.

Vous pouvez dès à présent envoyer toutes vos questions, remarques, retours d’expérience sur l’adresse mail ci-dessous afin qu’ils soient traités le plus pertinemment possible le jour de la conférence ou par mail ultérieurement : conference.sportsdepleinenature@reseau-sport64.fr

Il est possible d’assister à cette conférence :

– en présentiel au Centre Nelson Paillou -12 rue du Professeur Garrigou Lagrange- 64000 Pau

– en ligne et en direct en cliquant sur le lien suivant https://www.youtube.com/@reseausport6431/streams

 

La Rhune E

Cherche 2,6 millions d’euros désespérément.

Le projet d’aménagement de La Rhune ressort des cartons sous le nom de La Rhune E (Elgarrekin, Ensemble) dans une version plus « professionnelle », transfrontalière, multi-usages, avec un chiffrage d’avant-projet à 2,6 M€ à financer sur 3 ans. Les pilotes du projet au premier rang desquels le Département 64, le gouvernement de Navarre et la CAPB, espèrent obtenir du programme Poctefa (financement européen) 65% de la somme.

En tant que randonneurs, nous sommes usagers de La Rhune, au même titre que les ventas, les touristes, TDF, les pottoks et les vautours. Il nous appartiendra lors de l’étude de détail du projet de faire valoir notre point de vue : OK pour un accueil sécurisé des touristes, notamment à l’arrivée du train, OK pour une valorisation patrimoniale raisonnable du site mais pas de bétonnage ni de Dysneyworld là-haut.

LA_RHUNE_E

Bulletin du CDRP 64 – Mars 2023

Voici le dernier bulletin du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre des Pyrénées-Atlantiques. Plein d’infos sur les randos, les raquettes, le balisage, … et un maître mot : MARCHER.

BULLETIN_CDRP_64

Cohabitation paysans / randonneurs

Le monde est un puzzle dans lequel les usagers que nous sommes, tous êtres vivants confondus, doivent apprendre à partager les ressources tout en les préservant. Personne ne doit se les approprier exclusivement et tout l’art du savoir-vivre consiste à trouver le terrain de partage, qui peut évoluer dans le temps, pour que les pièces du puzzle s’assemblent en évitant les conflits.

Il en va ainsi du partage du territoire de montagne entre les paysans, les bêtes et les randonneurs.

L’abus des paysans qui interdisent de traverser leur terrain, dans le respect de leur propriété, n’est pas acceptable.

L’abus des randonneurs qui s’autorisent à franchir des clôtures fermées ou à ne pas refermer les portails ne l’est pas davantage.

La bonne intelligence doit prévaloir, dans le respect mutuel. Certes, les périodes de vacances, surtout lorsqu’elles sont ensoleillées, sont synonymes de surfréquentation en montagne, et nous, sur la côte, sommes bien placés pour savoir de quoi on parle. Mais la période est courte et il faut savoir s’adapter. Les paysans doivent proposer sur leurs propriétés des cheminements pertinents et les randonneurs doivent s’engager à les respecter, sans déranger les animaux.

Euskal Rando est un club éduqué, respectueux des terrains et de ceux qui les habitent. N’hésitons pas à faire preuve de pédagogie auprès de ceux que nous rencontrons dans nos randos, qu’ils soient paysans ou randonneurs. Quant aux betisu, que les volontaires aillent, de loin, leur faire la leçon !

L’Ibanteli en feu : basta ya !

Comme on dit dans les journaux, l’origine du sinistre n’est pas connue, l’enquête suit son cours. Toutefois, pas besoin d’être grand clerc pour avoir sa petite idée. A 99,99%, le feu qui a ravagé lundi 20 février 65 ha sur les pentes de l’Ibanteli que nous, randonneurs d’Euskal Rando, connaissons bien et apprécions, est soit d’origine « imprudente » soit d’origine « imprudente ». Dans les deux cas, il est d’origine connerie.

Après une période de plus d’un mois au cours de laquelle, en plein hiver, pas une goutte d’eau n’est tombée sur le Pays-Basque, un record historique, les sols, les bois et les sous-bois, sont secs comme jamais. A la merci d’une étincelle. Ou d’un mégot jeté négligemment (criminellement ?) de la fenêtre d’une voiture. Qui dit que dans cette période de vacances scolaires ensoleillées où la montagne est très fréquentée un abruti ne s’est pas cru autorisé à balancer son mégot par la portière, au mépris du reste du monde ?

L’écobuage est une pratique ancestrale, largement pratiquée au Pays-Basque, qui permet par un brûlage maîtrisé des sols d’hiver de régénérer la végétation pour le plus grand plaisir de ceux qui s’en nourrissent, vaches, brebis, chèvres, chevaux, pottoks, … Et qui permet aussi de ne pas laisser le terrain à l’abandon, contribuant à l’entretien du territoire et l’harmonie des paysages que nous parcourons à longueur d’année. Mais qui dit écobuage ne dit pas grand n’importe quoi. Il y a des règles pour écobuer (sens du feu, contre-feux, …), des périodes autorisées par les autorités, des déclarations préalables à faire en Mairies et, plus encore, il y a à respecter la nature. Limiter les périmètres d’écobuage quand la végétation est très sèche, ne pas allumer de feux quand le vent est annoncé et, plus encore, quand il est tournant, etc … Qui dit que dans ce cas précis un paysan peu consciencieux n’a pas bravé ces mesures de droit et de bon sens et s’est laissé déborder, au mépris de ce territoire qu’il est censé protéger ?

L’enquête est en cours, soit. Nous avons hâte d’en connaître l’issue et, surtout, hâte que ces gestes imbéciles confinant à la criminalité cessent une fois pour toutes. Basta ya !